Considérée comme une alternative au tabac, la cigarette électronique est de plus en plus appréciée. Certaines personnes s’équipent même de ce dispositif pour leurs voyages.
Cependant, que ce soit pour les vacances ou pour des raisons professionnelles, vous devez connaître les contraintes liées au déplacement avec la cigarette électronique. Voici les dispositions que vous devez prendre pour voyager en avion avec votre cigarette électronique.
Se renseigner auprès de la compagnie aérienne
L’une des premières précautions à prendre est de se renseigner auprès de la compagnie aérienne qui assure le voyage. En effet, les règlements quant au transport des cigarettes électroniques, que vous pouvez d’ailleurs retrouver sur le site Ecigplanete.com, varient d’un prestataire à un autre. À titre d’illustration, certaines entreprises autorisent les e-liquides, mais qu’une certaine quantité.
De même, d’autres compagnies ont des restrictions en ce qui concerne leur transport en soute ou en cabine. Il faut préciser que la plupart des compagnies aériennes sont tenues de se conformer aux textes imposés par leur gouvernement. Elles adoptent des mesures de sécurité afin de garantir la protection de l’équipage, des bagages et des autres voyageurs.
Vous avez la possibilité de vous rendre sur le site de l’entreprise avec laquelle vous souhaitez voyager pour obtenir les renseignements nécessaires. Il est également envisageable de demander les informations lors de la réservation pour déterminer si la compagnie vous convient.
La réglementation dans le pays de destination
La législation sur les cigarettes électroniques diffère aussi d’un pays à un autre. Vous devez prendre en compte le pays d’arrivée avant de décider de voyager avec un kit. Cela vous évitera de mauvaises surprises. En effet, si le produit est interdit dans la destination, vous risquez des sanctions.
Les sanctions peuvent aller de la confiscation du produit à une amende. Parfois même, vous vous exposez à une peine de prison lorsque vous transportez une cigarette électronique. Sachez que des pays comme la Thaïlande et l’Argentine n’autorisent pas le vapotage sur leur territoire.
Il en est de même pour l’Inde, l’ile Maurice, l’Égypte, le Qatar, le Brésil, le Liban, l’Arabie Saoudite, les Seychelles, la Turquie et Taïwan. Dans certains pays, la vape est autorisée, mais le kit ne doit pas contenir de nicotine. Il s’agit du Japon, de l’Australie, du Mexique et de régions du Canada.
Bien préparer son kit d’e-cigarette
S’il est possible de voyager après les éléments cités plus haut, il faut songer à préparer son kit. D’abord, vous devez débrancher la batterie de la cigarette ou éteindre l’appareil si vous disposez d’un kit à accu intégré. Pour rappel, les accus sont formellement interdits pour ce type de déplacement.
Ensuite, vous pouvez mettre du papier autour des e-liquides afin de limiter les dégâts en cas de fuite. Il faut aussi veiller à la quantité, car celle-ci ne doit pas dépasser 100 ml (lisez cet article sur les articles interdits en avion). Vous devrez également vider vos réservoirs avant le décollage ou opter pour des clearomiseurs étanches qui possèdent une grande capacité d’absorption.
Prendre des mesures supplémentaires
En dehors des précautions susmentionnées, vous devez vous abstenir de vapoter dans l’avion. Il est strictement interdit de fumer durant le voyage au regard des risques d’explosion et d’incendie. Cette restriction vise aussi à préserver les autres voyageurs et à ne pas déranger les non-fumeurs. Elle est également établie afin de ne pas déclencher les détecteurs de fumée.
Les flacons d’e-liquides sont très sensibles à la pression atmosphérique. Pour combler votre manque, vous pouvez choisir des gommes à mâcher ou d’autres substituts nicotiniques durant le trajet. Vous ne devez pas non plus recharger votre e-cigarette dans la cabine de l’avion. Votre kit ne doit pas vous quitter pendant le vol parce que vous serez responsable d’éventuels dégâts.
Vous pouvez voyager en avion avec une cigarette électronique, à condition de respecter certaines règles. Ces dernières peuvent varier en fonction de l’entreprise, du pays ou de la région.
