Comment se déplacer à Cuba ?

Voyager à Cuba, c’est découvrir une mosaïque culturelle, entre plages immaculées et villes historiques. Mais pour en profiter, vous devez savoir comment vous déplacer à Cuba. L’île, marquée par son passé et ses spécificités économiques, offre des moyens de déplacement variés. Cet article vous guide avec précision à travers les solutions disponibles, leurs atouts et leurs limites.

L’avion : un gain de temps précieux

Pour couvrir les longues distances, l’avion est idéal. Cubana de Aviación, la compagnie nationale, relie La Havane à des villes comme Santiago de Cuba ou Holguín. Les vols durent souvent moins de deux heures, un avantage face aux trajets terrestres parfois interminables. Cependant, les horaires peuvent manquer de fiabilité et les annulations ne sont pas rares. Réservez tôt via des agences locales et prévoyez une marge dans votre emploi du temps. Les tarifs oscillent entre 100 et 200 dollars.

La location de voiture : autonomie sous conditions

Conduire soi-même à Cuba promet une liberté rare. Des agences comme TUI Cars ou Havanautos louent des véhicules à partir de 50 dollars par jour. Les routes principales, bien entretenues, relient les grandes villes sans trop de probème. Mais hors des axes majeurs, l’état des chaussées se dégrade vite. Le carburant, rare en dehors des stations officielles, exige un peu d’anticipation. Réservez longtemps à l’avance : la demande en voiture de location à Cuba excède souvent l’offre.

Les bus Viazul : confort et accessibilité

Pour les trajets terrestres, les bus Viazul dominent parmi les différentes options touristiques. Modernes et climatisés, ces autobus desservent les principales villes comme Varadero, Trinidad ou Cienfuegos. Les sièges se réservent en ligne ou aux guichets, avec des prix abordables : environ 10 à 40 dollars selon la destination. Leur ponctualité est bonne, mais les places partent vite, surtout en haute saison. Arrivez en avance, car les bus bondés n’attendent pas les retardataires.

Les colectivos : voyager comme un cubain

Les colectivos, taxis partagés typiques, offrent une alternative locale unique. Ces voitures, souvent des modèles américains des années 50 (un vrai bonheur à vivre), circulent sur des itinéraires fixes. Montez à bord à La Havane pour rejoindre Viñales ou Santa Clara à moindre coût : comptez 20 à 30 dollars. Le confort est assez sommaire et les horaires flexibles exigent de la patience. Négociez le prix avant de partir et préparez-vous à partager l’espace avec d’autres voyageurs ou habitants.

Les taxis privés : liberté sur mesure

Pour plus de souplesse, les taxis privés plaisent aux visiteurs exigeants. Disponibles dans les hôtels ou par arrangement direct, ils s’adaptent à vos envies. Une course de La Havane à Varadero coûte environ 80 à 100 dollars. Les chauffeurs, souvent bavards, partagent des anecdotes et des conseils locaux. Vérifiez l’état du véhicule et fixez le tarif à l’avance pour éviter les mauvaises surprises.

Le train : quand le temps n’est pas une contrainte

Le réseau ferroviaire cubain, bien que vaste, souffre d’un manque criant de modernité. Les trains, lents et sujets aux pannes, relient La Havane à Santiago en théorie sous 15 heures. En réalité, les retards s’accumulent et le confort est rudimentaire. Les billets, très bon marché (moins de 10 dollars), attirent les voyageurs au budget serré. Optez pour le train uniquement si le temps ne vous presse pas.

Les bicyclettes et scooters : pour les courtes distances

Dans les petites villes ou zones rurales, pédaler est agréable. Louez un vélo pour 1 à 2 dollars par jour et aller explorer Trinidad ou Baracoa à votre rythme. Les scooters, un peu plus chers (15 à 25 dollars), conviennent aux trajets légèrement plus longs. Les routes secondaires, parfois cahoteuses, demandent de la vigilance. Évitez les grands axes, où la circulation peut surprendre.

Les calèches et bicitaxis : le charme urbain

À La Havane ou Cienfuegos, les calèches tirées par des chevaux évoquent un passé révolu. Comptez 10 à 20 dollars pour une balade touristique dans les centres historiques. Les bicitaxis, sortes de rickshaws à pédales, abondent aussi dans les ruelles. Pratiques pour de brefs déplacements, ils coûtent quelques dollars. Ces options, idéales pour flâner, ne remplacent pas un vrai moyen de transport.

Les défis à anticiper

Les transports cubains charment par leur diversité, mais irritent par leurs aléas. Les pannes mécaniques, les files d’attente et la bureaucratie ralentissent souvent les plans. La faible connexion internet complique les réservations de dernière minute. Gardez une attitude flexible : ici, l’imprévu fait partie du voyage. Préparez des itinéraires alternatifs pour ne pas rester bloqué.

Conclusion : choisir selon ses priorités

Se déplacer à Cuba dépend de votre budget, de votre temps et de votre goût pour l’aventure. Les vols et taxis privés privilégient la rapidité, les bus Viazul équilibrent confort et coût, tandis que les colectivos ou les trains offrent un aspect plus authentique. Quelle que soit votre préférence, chaque mode de transport dévoile une facette de l’île. Planifiez, et laissez-vous porter par son rythme unique.

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